Pour adhérer à l'association, allez sur cette page.

Si vous êtes déjà membre du TCF et que vous désirez ré-adhérer, suivez ce lien.

Les 8 et 9 juillet 2021

Compte-rendu de la sortie
Photos/Vidéo/Divers

C’est après une semaine de temps très instable que nous abordons notre périple pour la balade dans l’Aude, un premier rendez-vous à Coursan pour cinq équipages et rejoindre ensuite un parking à Narbonne où nous attendaient deux autres équipages.

Joël et Annie nous rejoignent en moderne, en effet leur TR6 présente quelques soucis de carburation et ils n’ont voulu prendre aucun risque pour profiter pleinement de cette sortie. A noter aussi la présence de Jean-Paul et Monique sur le bas coté de la route pour semble t-il cueillir un bouquet d’herbes sèches!!, que nenni, simplement à la recherche d’un enjoliveur qui s’est fait la malle, et qu’ils ne retrouveront pas. (le premier…..à suivre)

Sept équipages étaient donc réunis à Narbonne pour visiter l’Horréum (galeries souterraines Romaines), la Cathédrale, et son mémorable marché tout en couleur.

C’est au moulin du Gua que nous déjeunons sur une très jolie terrasse sur les berges de La Robine.

Nous voici maintenant en direction du pays Cathare, et plus particulièrement de Cucugnan, nous visiterons le fameux moulin d’Omer et assisterons au théâtre Achille Mir à la projection de 2 petits films sur le château de Queribus et le curé de Cucugnan. Endroit insolite, nous parcourons les Gorges de Galumus, pour ensuite rejoindre à Couiza le Château des Ducs de Joyeuse accueillis par Isabelle et Vincent Nourrisson adhérents TCLR depuis quelques années et propriétaires des lieux.

Comme le château féodal traditionnel, celui de Couiza s’organise autour d’une cour rectangulaire et comporte une grosse tour circulaire à chaque angle.L’ensemble est bâti en un bel appareil régulier avec le calcaire aux tons fauves qui caractérise la plupart des monuments de la région.

L’aspect extérieur est encore médiéval. Les quatre façades aux murs d’un mètre d’épaisseur, ne comportent aucune fenêtre au rez-de-chaussée. Aux deux étages, les quatre corps de bâtiment sont éclairés par d’élégantes fenêtres étrésillonnées en croix latine et puissamment grillagées. Les quatre tours rondes sont particulièrement robustes avec leurs deux mètres d’épaisseur. Liées aux corps de logis par un pan coupé, il n’est pas nécessaire de les traverser pour aller d’un bâtiment à un autre.Elles sont percées de meurtrières adaptées à l’usage des armes à feu. Leurs toits coniques recouverts de tuiles roses présentent la pente douce habituelle à la région audoise.

La cour intérieure aux logis construits dans un grès très fin contraste heureusement avec l’appareil militaire extérieur. Tout y évoque la riante architecture de la Renaissance.

Après un rafraîchissement bien mérité et un repas gastronomique, c’est en bons châtelains que nous passâmes notre nuit.

Le lendemain, bon pied, bon oeil, notre prochaine étape nous mène au gouffre de Cabrespine, au dessus de Carcassonne, il nous a fallu modifier notre itinéraire, car -Tour de France- oblige, la route initiale devait être bloquée.

Et un deuxième enjoliveur qui s’échappe pour Jean-Paul et Monique, pour finir sa course en contre bas d’un talus suffisamment abrupt pour ne pas pouvoir le récupérer!..

Revenons au gouffre qui possède des dimensions impressionnantes : 80 mètres de large pour 145 mètres de profondeur; il est réputé pour sa richesse en spéléothèmes: disques, stalactites, aragonites, draperies, colonnes, cascades, etc.

La variété des cristallisations est exceptionnelle en cristaux de calcite et d'aragonite, richement colorés par des oxydes métalliques (fer et manganèse).

Les Salles rouges, ainsi nommées pour les teintes ocre vif dues à la présence d’oxyde de fer, contiennent des disques, énormes plateaux de cristallisation littéralement suspendus à la
voûte et dont le poids peut atteindre plusieurs centaines de kilos.

Ensuite direction le belvédère de Lastours pour admirer les restes de quatre Châteaux, qui y sont construits sur un éperon rocheux au-dessus du village de Lastours, isolés par les
profondes vallées de l’Orbiel et du Grésillou, dans le département de l’Aude. Ils étaient le verrou du Cabardès d'où le nom du château principal « Cabaret ». Ils sont bâtis à 300 mètres d'altitude dans le même axe : Cabaret, la tour Régine, Surdespine et Quertinheux légèrement en retrait.

Ces quatre châteaux font partie d'un seul ensemble même s'ils n'ont aucune structure en commun. Le contexte naturel du site a permis de faire l'économie d’une forteresse de grande taille. Les plans ont été adaptés aux rochers sur lesquels ils sont construits. La construction est parfois hétérogène du fait de l'étalement des remaniements effectués sur les châteaux.

Nos estomacs crient famine, il est temps de déjeuner au bord de l’Orbel en terrasse au restaurant « Le Diable au Thym », Le retour s’effectue par le parc Régional du Haut Languedoc, par de petites routes sinueuses et ombragées.

Le retour pour la TR4A de nos Amis Patrick et Laurence aurait pu se finir tragiquement sur l’autoroute A75 à proximité de Gignac, par l’éclatement d’un pneumatique à 110Km/h,
mais Patrick a pu maintenir sa trajectoire en décélération… plus de peur que de mal !! OUF…

A très vite pour l’Aventure «Route Napoléon» en septembre.

plaque contact

Retour aux autres informations du TCF Languedoc Roussillon

 
Web Analytics
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
TOUT ACCEPTER
TOUT REFUSER
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner