Clermont-Ferrand le 29 septembre 2022
Jean-Paul Lamy

2022 auvergne adieu marcel

Adieu Marcel, tu nous quittes trop tôt ! Tu étais le doyen incontesté de notre club, admiré et respecté de tous.

Auvergnat convaincu, attaché à son terroir au pied de la célèbre forteresse d’Usson, tu as d’abord escaladé à vélo toutes les pentes du coin, puis dévalé au volant les lacets des gorges de l’Allier !

Entrepreneur né, tu as créé la belle usine que tu nous as fait visiter lors d’une sortie mémorable. Ordre et propreté, technique de haut niveau associée à une simplicité de bon aloi. Que rêver de mieux pour transmettre le patrimoine et le savoir-faire des anciens à leurs descendants. Bravo !

Tu n’es pas seulement devenu l’ermite de Parentignat, en cultivant tes multiples passions : ton entreprise, le vélo, les voitures anciennes et le beau jardin de Nathalie. Tu aimais rouler au vent, au volant de vénérables cabriolets britanniques, puis l’âge aidant tu n’as pu résister aux charmes d’une geisha japonaise certes découverte l’été, mais si confortable avec l’arrivée des frimas !

Lors des sorties où tu étais le plus souvent présent, on ne te voyait pas lorsque l’on te suivait en convoi. On regardait passer la belle Triumph jaune qui malgré les apparences était bien habitée et pilotée par son sympathique équipage.

Mais l’amitié ne s’exprime pas que sur la route. Tu as toujours été là, dès lors que l’un d’entre nous était confronté à une difficulté. Ta porte et celle de Nathalie étaient toujours ouvertes pour accueillir tes amis, que leur problème soit moral ou mécanique. Thé à l’étage et mécanique au rez-de-chaussée.

L’ambiance du club te doit beaucoup. Lors des sympathiques pots de dispersion, tu n’as jamais manqué à l’appel côté animation. Ton énorme piano à bretelles, format juke-box, menait la musette et continuait à jouer seul, même si tu l’avais posé sur une table tant il était encombrant. Là aussi tu t’es montré visionnaire, ton accordéon nous a montré la voie du progrès, nos autos attendent toujours pour bénéficier d’une telle liberté, merci Marcel !

Pour rester bref, laissons la parole à Georges Brassens :

  • Et si le bon Dieu aime tant soit peu l'accordéon
  • Au firmament tu te plais sûrement, mon vieux Marcel !

Adieu et merci notre ami !

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