Rétromobile
5 au 9 février 2014
par Martial Enguehard
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Mardi 4 février, arrivée sur le salon pavillon 1. Il est 16h l’agitation est au plus fort à l’extérieur du hall, les camions et voitures font la queue tout autour, personne n’avance, c’est la pagaille ! Des belles anciennes descendent ici et là des plateaux, d’autre sont poussées vers les axes ouverts du salon et quelques unes en marche, diffusent, dans cet après midi grisâtre, une mélodie rauque qui agite mes sens. Déjà un an depuis l’édition 2013, déjà un an depuis la réception de ma TR6, déjà un an depuis mon inscription au TCF et déjà mobilisé (a mon plus grand bonheur) pour donner un coup de main sur notre stand.
Passé la porte d’entrée le choc est saisissant, quarante mille mètres carrés dédiés à la passion des voitures anciennes, on est loin du hall 3 de l’année passée ! Tout en cherchant mon chemin pour rejoindre le B94 (notre stand), je flâne autour des stands en cours d’installation mais qui dévoilent déjà de belles carrosseries. Arrivé sur notre stand je suis le premier, enfin je le pense, rapidement rejoint par Bernard Rousseau j’apprends qu’Alain Brechet est coincé dans la pagaille extérieure de l’autre côté du bâtiment. N’écoutant que notre courage et entièrement dévoué à notre club, nous déchargeons la voiture d’Alain à la main en traversant tout le hall pendant que Madame Brechet, au volant de la voiture, espère une avancée libératrice. Quoiqu’il en soit et en un temps raisonnable, notre espace était agencé et prêt à accueillir Jean-Pierre Tricard et sa Renown, point d’orgue de cette édition, qui nous arrivèrent dans une forme égale ! La voiture bichonnée et le stand rangé, nous quittâmes la Porte de Versailles à la nuit tombée, prêt à en découdre le lendemain matin avec la horde de visiteurs intéressée par notre club et notre marque légendaire.
Mercredi 5, arrivé un peu avant l’ouverture au public, je récupère Jacques Studler et Yves Piessard à l’entrée exposants pour leurs remettre les badges. A peine installés et tout juste ayant eu le temps de dispenser, à mes covolontaires, les informations et consignes que m’avais données Alain Brechet la veille, qu’un flot humain se déversa dans les allées tapissées de rouge du hall 1 du parc des expositions de la Porte de Versailles. La 38ème édition du salon Rétromobile avait ouvert ses portes !
La Renown fait grande impression, elle est belle et déconcertante, c’est une Triumph ? La plupart ne connaissant que les modèles sportifs des usines de Coventry, hormis les vrais, les passionnés, les aficionados de la marque qui vouent à cette noble Triumph un respect sincère. L’étendard de notre club, fièrement hissé au dessus du stand, attire les visiteurs en quête d’informations ou glanant quelques combines pour réparer ou dégotter la pièce rare. Pour çà Jacques est intarissable, du réglage d’un double carbu SU au remplacement d’un allumeur Lucas en passant par la genèse des TR où l’histoire du club, il tient sont auditoire en haleine et avec Yves qui n’est pas en reste, ils assurent la permanence ! Moi trop néophyte pour me lancer dans l’arène des experts, je vends quelques casquettes, porte-clefs et autres gadgets à l’effigie de notre marque fétiche. Dans cette grande Mecque de la voiture collection, on sent bien que l’humeur est conviviale, que les échanges sont amicaux, ces rapports sympathiques n’épargnent pas notre petit périmètre qui voit s’animer, au fil des heures, un joyeux mélange de badauds, de membres du club en ballade, d’amis, de présidents et autres administrateurs venus saluer la vénérable Renown et ses gardiens par la même occasion ! Dans cette ambiance de fête, le temps passe si vite que nous sommes déjà rejoint par nos remplaçants qui doivent assurer la permanence de l’après midi et ainsi nous libérer de nos prérogatives. Ce n’est pas sans me rincer les yeux sur des magnifiques machines aux dédales des différents exposants que j’ai quitté le salon, déjà impatient de retrouver l’ambiance de notre stand le lendemain matin.
Epoqu’Auto - Salon de Lyon
8 novembre 2013
par Jean-Paul Lamy
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Autrefois, le Triumph Club de France présentait de belles autos sur un stand, contrairement aux deux dernières années. Mais à toute chose, malheur est bon : on pourra ainsi analyser objectivement l’impact du fait de disposer d’un stand dans ce beau salon de l’automobile ancienne.
Beaucoup de monde comme à l’accoutumée. Notre petite délégation venue d’Auvergne parcourt les allées. Proximité oblige, nous croisons beaucoup d’auvergnats, mais pas seulement. Nous tombons nez-à-nez avec les nombreux membres de la région Provence-Méditerranée du Triumph Club de France qui n’ont pas hésité à quitter la côte d’azur pour visiter ce salon emblématique. L’un d’entre eux, Daniel Apicella tient un stand au cœur du salon et y expose de merveilleuses anciennes, parmi lesquelles de splendides Jaguar E-Type série 1 « plancher plat », de loin les plus recherchées. Une petite photo de groupe et chacun repart chiner dans les allées à la recherche de son « graal ».
Il y a beaucoup de belles autos à vendre, mais le tarif affiché laisse songeur, ce n’est vraisemblablement pas le prix effectivement pratiqué. Il est vrai qu’au fil des ans, les autos présentées sont de plus en plus belles, l’appellation « état concours » prenant ici tout son sens. Comme ces autos sont plus neuves que neuves, on se demande qui oserait se risquer sur la route avec de tels trésors.
Il y a bien quelques belles Triumph exposées çà et là, que vous pouvez découvrir dans le diaporama. Hélas, certains amateurs n’ont aucun respect pour le modèle original. Ainsi, tapie derrière une brochette de « muscle cars » américains aussi chromés que sur vitaminés, on découvre une TR 5PI « primerose yellow » restaurée, équipée sans honte de roues de TR6, mais refusant de porter ses badges distinctifs, tiens tiens….
Comme tous les ans, la Fondation Berliet présente des véhicules exceptionnels, cette fois-ci ce sont les camions de l’épopée coloniale en Afrique, photos d’époque à l’appui. Ces véhicules spéciaux sont aussi originaux qu’intéressants.
Le parking réservé aux véhicules anciens mérite que l’on s’y attarde. Parmi les nombreuses voitures qui ne manquent pas d’intérêt, on découvre de bien belles Triumph.
La clé du succès du salon de Lyon est qu’on y trouve de tout : des voitures, des motos, des poids-lourds, même de canots automobiles. Le mélange des genres, vendeurs d’autos, loueurs, réparateurs, marchands de pièces détachées, de fringues et de gadgets, stands de constructeurs exposant leur patrimoine, clubs de marque ou de région, tout cela fait le charme du salon Epoqu’auto. Trônant au milieu de l’exposition de motos anciennes, il y a même un vrai manège de petites autos à vendre, avis aux amateurs.
On a adoré, on aime toujours, on reviendra. A l’an prochain !
Salon de Rouen - Deux Triumph rares
28 et 29 septembre 2013
par Gérard Buineau
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Le Triumph Club de France était bien représenté au 11ème Salon Auto Moto Rétro, qui s'est tenu à Rouen les 28 et 29 septembre dernier.
En effet, deux « belles » trônaient sur le stand du Triumph Club de France : la Triumph TR2 de 1955, dans sa livrée rutilante vert... anglais que son propriétaire, Alain Bréchet, venait de la faire repeindre et celle que l'on s'arrache désormais dans les Salons, la Triumph Italia 2000 gris métallisé de 1961, venue bien sûr de Rennes par la route en un peu plus de trois heures, aux mains de Guy Viel, son heureux propriétaire.
Parmi les deux-cent-cinquante exposants et quatre-cents véhicules de collection, nos représentantes avaient fière allure sur le stand tenu par Jean-Jacques Robert, secrétaire du Triumph Club de France pour la région de Normandie, Alain Bréchet et Guy Viel. Le choix de ces deux voitures n'était pas le fruit du hasard :
♠ un cabriolet mythique des années cinquante, de plus en plus rare, la Triumph TR2
hérissée de ses deux sautes-vent,
♥ un coupé, de ligne plus moderne,
du début de la décennie suivante.
Cette dernière, la Triumph Italia 2000, due au crayon de Michelotti, a été carrossée par Vignale, sur un châssis de Triumph TR3 et un moteur du même modèle. Cette anglo-italienne a été fabriquée à seulement trois-cent-vingt-neuf exemplaires. Sa ligne si pure qui, en plus petite, possède un faux air de la Maserati 3500 GT, n'avait qu'un défaut : elle était vendue deux fois le prix de la Triumph TR3. La production confidentielle s'est donc arrêtée là et aujourd'hui, il n'en subsiste qu'une soixantaine dans le monde et, seulement six en France : trois roulantes, deux en cours de restauration et une épave.
La voiture de Guy Viel provient de Hollande, où elle a été parfaitement restaurée par des professionnels. Elle était présente au « Star 90 », aux portes de Coventry dans les Midlands, le 19 mai dernier, pour l'anniversaire des quatre-vingt-dix ans de la marque Triumph et a obtenu la distinction de « Car of the Show ». Cette récompense souligne l'état concours de cette voiture, obtenue face à... neuf-cents modèles de marques Triumph et Standard. Ce prix, décerné en Angleterre à une voiture, carrossée en Italie, de couleur gris métallisé comme les flèches d'argent allemandes, achetée en Hollande et propriété d'un Français, prouve que nos amis britanniques se comportent comme des parfaits europhiles, du moins en matière automobile...
Solidarité TCF... ienne
Ce Salon de Rouen, onzième du nom, a acquis une renommée nationale, comme le souligne Pierre Heuzé, organisateur de cette manifestation, « qui la situe au 3eme rang en France, après Rétromobile et Epoqu'Auto à Lyon ». Ce même Pierre Heuzé, qui nous a fort bien accueillis, a passé un long moment, sur le stand du Triumph Club de France. Pas étonnant, puisqu'il possède une Triumph TR... Une nouvelle adhésion, en perspective ?
Beaucoup, beaucoup de monde donc dans les allées de cet « Auto Moto Rétro » et sur le stand du Triumph Club de France où les questions et interrogations sur nos voitures, furent très nombreuses. La bourse d'échanges qui se tenait aussi bien en extérieur qu'en intérieur va peut-être faire des heureux, puisque Alain Bréchet a récupéré une malle et un capot de Triumph TR3. Avis aux amateurs !
A noter enfin que la section Bretagne du Triumph Club de France était représentée par trois finistériens et un rennais qui avaient fait voiture commune, à bord d'une limousine... anglaise, le samedi pour soutenir leurs petits camarades sur le stand. Un soutien d'ailleurs qui n'a pas été que moral, puisque Jacques Studler, venu de Paris avec sa Triumph TR3 rouge, est tombé en panne à l'entrée du Salon. Une panne que notre ami Marcel, le quimpérois, s'est empressé de diagnostiquer et de réparer. Vive la solidarité TCF... ienne.
La stand du Triumph Club de France a été remarqué par les organisateurs qui lui ont attribué la distinction ci-contre. Un dernier mot pour préciser que la Triumph Italia 2000 de Guy Viel pourra être admirée très vraisemblablement lors de l'Event 2014 en pays Cathare.
Le TCF s'expose à Rennes
Salon de l'automobile ancienne et bourse d'échange
Dimanche 14 avril 2013
par Pierre Le Foll
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Habemus Italia
Tel pourrait aussi s'intituler cet article consacré à la première participation du TCF-Bretagne à la Bourse d'échange de Rennes qui tenait sa 12ème édition dimanche 14 avril.
Mais commençons par le commencement. C'est à l'initiative de Jean-Bernard et Jeannine Hariscain que nous devons notre présence à cette manifestation car, en plus du TCF et du Club Renault Alliance, ils sont également membres d'Engrenage-Passion, l'organisateur de cet événement auquel ils participent depuis plusieurs années.
Avec de telles « taupes » en place, rien d'étonnant à ce que nous ayons bénéficié d'un stand de 240 m2 partagé avec le Club Alliance et pu présenter six voitures du TCF-Bzh.
Marcel et Peter avaient bichonné leur TR4 IRS et Spit MK IV pour l'occasion, mais tout était à refaire après avoir parcouru plus de deux cent kilomètres sous une pluie drue entre Quimper et Rennes. Pour une fois que ce n'était pas du crachin, ça ne pouvait pas plus mal tomber.
Nos amis Hariscain, en proche voisins, nous gratifiaient de leur maintenant bien connue berline 2500 TC, et surtout de leur magnifique TR6 dont c'était la première sortie après restauration de A à Z par JB lui-même, sans oublier leur Renault « Alliance » qui trônait au centre de l'autre partie du stand.
Quant à Guy, le local de l'étape, non content d'extraire sa TR3 rouge des profondeurs labyrinthiques des parkings souterrains de Rennes, il a vraiment créé l'Evènement de cette manifestation avec la première sortie officielle de sa sublime « Italia 2000 ». Et quand je dis « Evénement » je n'exagère pas du tout, car samedi en arrivant sur le stand, il n'avait pas encore coupé le moteur qu'un tifosi arrivait en courant de l'autre bout du hall d'expo en s'exclamant « habemus Italia ! ». Du coup, Guy en a profité pour « baptiser » sa voiture, mais n'a toutefois pas sacrifié à la tradition navale, se contentant de vérifier que sa peinture était champagne-proof et non pas bottle-proof.
Inutile de vous dire qu'avec une telle brochette de Triumph rutilantes et... un frigo bien achalandé, nous n'avons pas manqué de visiteurs tout au long du dimanche. Pour un peu on se serait cru au Salon de l'Auto en période de grande dépression tant notre équipe de « vendeurs » déployait d'empressement pour renseigner et convaincre le chaland.
« Mais non, mon bon monsieur, ce n'est pas un coupé TR4, c'est une des 329 « Italia » construites entre 1959 et 1962 », « venez, que je vous présente ma Spit, elle est à vendre », « OK , je vous l'accorde, les sièges de ma TR4 ne sont pas d'origine, mais ils sont tellement plus confortables que ceux d'origine », « la TR6, c'est un modèle US, donc pas d'injection, mais des pare-chocs différents » et bien d'autres boniments.
Notre enthousiasme nous a même poussés à faire le tour du parking visiteurs réservé aux anciennes pour faire du prosélytisme en déposant des flyers du club sur les pare-brise des Triumph. Parmi nos cibles, de nombreuses Spit et TR, un Roadster 1800 ou 2000 bordeaux et... la TR3 de Patrick Mary qui avait déjà rejoint le TCF à Rétromobile. Au moins, il ne pourra pas dire qu'on manque de motivation au TCF-Bzh !
Si nous n'avons pas enregistré de nouvelles adhésions au TCF, de nombreux contacts ont été pris et nous espérons quelques concrétisations.
Finalement, notre dévouement à la « cause » nous a laissé assez peu de temps pour circuler dans le Salon et la Bourse. Suffisamment néanmoins pour admirer une belle AC Bristol, une Salmson S4 Sport des années trente, une MG TD « dans son jus », une très belle Nash « Metropolitan » ou encore une...TR4 à pédales également non restaurée, sans oublier les Country & Western Dancers qui escortaient les nombreuses américaines et « hot-rods ».
La Bourse offrait son lot de pièces de toutes sortes, de toutes origines et dans des états très variables, comme cette super affaire faite par l'un des nôtres qui a investi dans une bobine Super Sport à 5 € qui promettait de déchirer l'asphalte, mais qui lors de son essai hier a déclaré forfait au bout de trois kilomètres. D'où, sans doute, l'expression « jouer en Bourse »...
Pour conclure, cette première nous a tous enthousiasmés et nous laissera un bon souvenir agrémenté de nombreuses rencontres avec des passionnés de tous horizons.
Un grand merci aux membres qui ont participé sans ménager leur peine et présenté leurs voitures, en particulier à Jeannine et Jean-Bernard pour le travail remarquable qu'ils ont effectué et pour la brillante idée qu'ils ont eu d'inscrire le TCF à cet événement.
Merci aussi à nos amis du Club Renault Alliance avec qui nous avons partagé le stand et le pique-nique. Enfin bravo à JF Boisgerault et à toute son équipe d'Engrenage-Passion pour leur accueil chaleureux et leur organisation sans faille.
6-10 février 2013
par Jean-Paul Lamy
Le salon Rétromobile est vraiment un moment privilégié pour les amateurs de voitures anciennes que nous sommes. Bien sûr, certains d’entre nous regrettent une montée en gamme permanente des modèles exposés, privilégiant les grands marchands de modèles de prestige et les restaurateurs de haute volée. Cette évolution semble se faire au détriment de ce que beaucoup de nos membres recherchent en priorité : les voitures plus populaires et le grand bazar des marchands de pièces détachées, accessoires et produits dérivés en tous genres.
En nous faufilant avec habileté dans une foule toujours dense, nous avons pu admirer les voitures qui font et feront toujours rêver, affichant sans complexe des tarifs aussi ahurissants qu’indécents en cette période de crise. Alors que les constructeurs automobiles se battent aujourd’hui pour survivre dans un monde miné par une mondialisation inéluctable, l’automobile ancienne deviendrait-elle une valeur refuge ? Mais attention, la spéculation est là avec les risques associés : gare à la chute !
Parmi les très nombreuses merveilles inaccessibles au commun des mortels, Mercedes exhibe un châssis tubulaire du mythique coupé 300SL, dans un état de présentation sublime, sans doute jamais atteint par un modèle neuf. Après la restauration, la sur-restauration, bien au-delà de la conformité attendue avec le véhicule d'origine...
Tous les ans, le salon nous réserve une surprise historique et cette année, c’étaient les automobiles Leyat « Hélica » des années vingt, étranges avions dépourvus d’ailes et propulsés par une redoutable hélice, heureusement bien enfermée dans une cage ad hoc.
Au fil des allées, nous découvrons deux très belles Triumph, une TR250 et une TR6 à vendre, de même qu'une splendide TR3A « signal red » à louer, pourquoi-pas ?
Pour notre plus grand bonheur, il y a le village des clubs de marque qui expose les autos que nous aimons et au volant desquelles nous prenons tant de plaisir. Elles faisaient partie de notre environnement quotidien, quand nous étions encore de grands enfants, amoureux inconditionnels des jolies françaises, des plantureuses américaines, des belles italiennes ou des petites anglaises. Nous rêvions d’en posséder une et de convoler avec elle tout au long des belles routes de France, avant qu’une réglementation « autophobe » ne vienne restreindre chaque jour nos derniers domaines de liberté. Ah nostalgie, quand tu nous tiens !
Comme l'an passé, le Triumph Club de France a implanté son stand au milieu de l'espace réservé aux clubs de marque. L'organisation des salons est désormais bien rodée, le stand est accueillant, présentant entre autres le surprenant tableau généalogique de la noble lignée des Triumph, une vitrine où trônent les différents articles à l'image du club, de belles photos de nos jolies voitures et pour le rayonnement de notre club, nos charmantes hôtesses sont toujours aussi accueillantes.
Le Triumph Club de France exposait cette année un joli petit coupé GT6 Mk1 plein de charme. Cette voiture se contente au départ d’un investissement plus léger que celui nécessaire à l’acquisition d’un légendaire roadster TR, son aîné de plusieurs années. Le succès a été au rendez-vous, la séduisante GT6 attirant manifestement des amateurs plus jeunes. Cela est fort logique, ces amoureux des belles autos s’intéressent en priorité aux voitures qui les ont fait fantasmer dans leur adolescence et qu’ils rêvaient de conduire, une fois le précieux permis de conduire en poche. Nous avons été agréablement surpris du grand nombre de visiteurs qui ont observé sous tous les angles notre petite GT6. Les flashes n’ont pas cessé de crépiter autour de la star et ses nombreux admirateurs ont posé moult questions.
Tout au long du salon, l’affluence a toujours été forte. Les bénévoles assurant la permanence sur le stand du club ont enregistré de nouvelles adhésions et en ont renouvelé d'autres, soulignant ainsi l'importance de la présence du club dans les grands salons emblématiques. Il est clair que la notoriété et le développement du Triumph Club de France plaident pour une présence assidue dans ces grand-messes de la voiture ancienne.